dimanche 26 février 2012

Page déchirée = coeur déchiré

J'entendais au début des "rumeurs" des "bouches à oreille" qui me répétaient qu' il était un idiot, un vanneur enfantin , un orgueilleux pas modeste pour un sou, il faisait des blagues des plus nullissimes, et en le voyant de loin, en et découvrant ses "conneries" ( bon j'avoue j'exagère sur le mot ) je m'étais dit :" Encore un pauvre type" 

C'est ce que je pensais jusqu'au jour, où j'étais avec une amie   et lui se perdait comme un enfant dans la gare et nous aussi, et là, il est venu vers nous et a demandé son chemin, au moment où ses perles azurs ont croisés mon regard, je me suis noyée dans ses yeux plus profonds que l'océan ! Je ne l'avais jamais remarqué mais il avait un de ces regards à vous couper le souffle, et ce bleu, je m'en souviendrais toute ma vie, ils sont uniques !

Bizarrement, mon coeur s'est mis à battre, et mon estomac se nouait comme si on essorait un chiffon ! C'était douloureux mais ça faisait du bien tout en même temps !

La nuit même, cette personne obsedait ma pensée et je me disait "Non mais tu déconnes là, comment tu peux en pincer pour lui, t'as vu la réputation d'Amaryllis qu'on lui donne ? " Seulement, que je le veuille ou non, je prenais de plus en plus plaisir à le regarder, à lui trouver une beauté peu commune, à observer le moindre de ses gestes, paroles, sourires qui se gravaient inconsciemment dans ma petite tête ! Quand j'y repensais au fil du temps, ça me réchauffait le coeur et j'avais envie de voir cette personne pour que l'image ne s’estompe pas ! 
Et au fur à mesure, ce qui était de ses défaut devenait une qualité. De plus, je lui en trouvais, derrière ses airs, il était vraiment intentionné, il se comportait comme un mini papa. Un jour,quand ma copine avait mal à la cheville il lui portait son sac ou quand une autre pleurait à cause de ses paroles cassantes, il culpabilisait comme pas possible ! Je le trouvais de plus en plus adorable et quand j'avais la chance de lui adresser la parole, mon coeur battait à tout rompre et j'étais heureuse ( d'ailleurs rien qu'en le voyant de dos ça me suffisait pour être de bonne humeur ) ~~ J'avais l'impression de vivre dans un rêve, être toute joyeuse tout le temps et me dire enfin " La vie est belle, j'ai de la chance " et même je maudissais le week end et j'étais pressée d'aller à l'école ~~

Hélas, ce bonheur aurait dû s'éterniser du moins se prolonger mais non, au lieu de cela, il se raccourcissait ! La fin de l'année toucha à sa fin, et il devait changer de collège, j'ai cru que la Terre avait cesse de tourner et que je tombais infiniment dans les profondeurs de l'abîme ! J'avais l'impression, qu'on m'avait tué à l'arrache coeur ! Mes larmes que ce soit à l’extérieur ou à l'intérieur coulaient sans cesse sans que je ne puis les retenir 
Impérissable douleur, douloureuse et morelle, j'ai un mal de chien ! C'est désagréable d'être vidée de tout alors que l'on était rempli de bonheur ~~ 

Je me suis renfermé sur moi même et je me suis interdite d'aimer de nouveau ~~ Cela a fait celle que je suis :misanthrope, folle, cynique, réaliste et pessimiste et surtout malheureuse car j'ai refusé de tourner la page ! Comment écrire une nouvelle quand une n'est pas achevée ? Ah moins de la déchirer en morceaux pour déchirer tous ces souvenirs ?